LEXIQUE
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Académie
Espace boisé situé dans le quartier du Céramique où les gymnastes allaient s'entraîner. A Athènes, l'Académie est au bord du Céphise. Un gymnase y fut d'abord installé que Cimon embellit en y plantant des arbres et des statues. En 388, c'est l'endroit choisi par Platon pour y enseigner sa doctrine, et ses successeurs continuèrent à enseigner à cet endroit. (Académie)

Acarnanie
Région de la Grèce antique occidentale au sud de l'Epire s'étendant le long du fleuve Achéloos.

Accents grecs
Depuis l'époque hellénistique, tous les mots grecs portent un accent qui se déplace en fonction de règles très précises de déclinaisons et d'accentuations, sans toutefois remonter au-delà de l'antépénultième. L'accent peut-être aigu, circonflexe, et dans certains cas, grave.
A la suite des conquêtes d'Alexandre, la langue grecque est devenue la langue officielle de l'empire, et ces accents ont été "inventés" par Aristophane de Byzance afin d'aider les non grecs à reproduire la modulation mélodique et vocalique de la langue.

Achaïe
Région de la Grèce antique, au nord du Péloponnèse qui comprenait 12 cités à l'origine de la ligue achéenne.

Achéens
Au début du IIème millénaire, la Grèce est encore habitée par les Pelasges, civilisation du bronze également appelée "helladique ancien". C'est à ce moment que les achéens, peuple indo-européen envahissent la région, et inaugurent une nouvelle phase de leur histoire, l'helladique moyen. Ce nouvel âge est marqué par l'établissement de comptoirs crétois (civilisation minoenne) qui vont permettre la diffusion de la culture crétoise dans tout le Péloponnèse.
Les achéens vivaient en tribus et ont introduit le cheval en Grèce. Plus tard, ils ont sans doute été à l'origine de la civilisation mycénienne, conjointement avec les Ioniens et les Eoliens. Leur fief est l'Argolide et pour Homère, tous les Grecs de la Guerre de Troie sont des Achéens.

Acheloos
Cours d'eau situé en Acarnanie et l'un des rares qui, en Grèce, peut mériter le nom de "fleuve"

Acrocorinthe
Acropole de Corinthe située sur un rocher escarpé et point stratégique de l'isthme de Corinthe.

Acrolithe
Statue antique que l'on trouve principalement en période archaïque et dont les parties non recouvertes de vêtements, sculptées en marbre, s'inséraient dans le reste du corps, en bois. Etymologiquement, le mot désigne une statue dont les extrémités sont en pierre. Une variante de cette technique est la statuaire chryséléphantine.

Acropole
Etymologiquement "ville en haut". Coeur de la cité grecque dont la destination a pu varier avec le temps : à l'époque préhistorique l'homme s'installait de préférence sur des hauteurs faciles à défendre. Pendant la période mycénienne, les rois commencèrent à fortifier ces hauteurs et à y élever leurs palais. Plus tard, des cités se développèrent sur les flancs de ces collines et les acropoles devinrent des sites religieux dédiés aux dieux. La plus célèbre acropole est celle d'Athènes mais la plupart des cités de la Grèce classique en avaient une.

Adyton
Petite pièce sacrée située au fond d'un temple où avait lieu la consultation de l'Oracle ou du dieu. En grec, le mot signifie "dont l'accès est interdit" car seuls les prêtres y avaient accès. A Delphes, il s'agit de l'endroit où se trouve la Pythie.

Affranchir
En Grèce les esclaves peuvent être affranchis soit parce que leur maître décide de leur rendre leur liberté en rédigeant un acte d'affranchissement, soit parce que l'esclave lui-même a accumulé un pécule suffisant pour racheter sa liberté.

Agôgè
Système d'éducation spartiate totalement pris en main par l'état en vue de faire du citoyen un bon soldat. Elle durait de 7 à 20 ans et était placée sous l'autorité d'un " pédonome ". Les enfants quittaient complètement leur famille à partir de 12 ans pour vivre en communauté avec leurs camarades et subir un dur dressage dans lequel l'aspect intellectuel de l'éducation était réduit au minimum au profit d'une formation morale, physique et guerrière. (Agôn)

Agôn
Ce mot grec correspondant à "agô" mener, revêt plusieurs significations :
il désigne d'abord le concours sportif (la personnification de l'Agôn avait sa statue à Olympie tenant des haltères)
En rhétorique, il s'agit de l'argument principal d'un discours par opposition à l'exorde et l'épilogue.
Enfin, il s'agit également d'un terme employé dans la comédie ancienne pour parler des scènes jouées qui alternent avec les chants du choeur, après le prologue et la parodos qui présente un débat entre deux personnages, chacun soutenant sa thèse.

Agora
La place publique de la cité où les citoyens venaient se rencontrer et commercer. On y trouvait les monuments publics (salle du Conseil, tribunal, temples) et les boutiques. A Athènes, empierrée et ombragée d'arbres que Cimon avait fait planter, elle était située dans le Céramique,

Agoranome
Dans les cités grecques, magistrat chargé de surveiller les marchés installés sur l'agora. Ils maintiennent l'ordre, répriment les fraudes, assurent la police des rues et veillent au commerce du grain. A Athènes, ils étaient tirés au sort pour un an.

Aigos Potamos
Petit fleuve de Thrace près duquel Athènes subit sa dernière défaite au cours de la guerre du Péloponnèse en 405.

Aigos Potamos (bataille)
En 405, à la fin de la guerre du Péloponnèse cette bataille opposa 170 navires grecs sous le commandement du général Conon à 180 navires spartiates, réunis sous les ordres de Lysandre. La flotte athénienne, prise par surprise fut détruite par Lysandre et Sparte prit le contrôle de la Grèce.

Airain
Autre appellation du bronze.

Alabastre
Petit vase servant à conserver des parfums et des onguents.

Alphabet grec
L'alphabet grec n'a aucun rapport avec les 2 écritures appelées linéaire A & B retrouvées notamment en Crète. Créé vers 800 av JC, il s'agit d'une adaptation de l'alphabet phénicien qui comportait 22 lettres. Contrairement au phénicien, consonantique, le grec est un système vocalique. L'alphabet phénicien a donc été transformé, certaines consonnes non utilisées sont devenues des voyelles, et d'autres ont été ajoutées pour aboutir à un alphabet de 24 lettres. A l'origine, la lecture s'effectuait de droite à gauche ou en boustrophédon, mais par la suite le sens s'est inversé et la lecture s'est faite de gauche à droite.
L'alphabet grec a servi de modèle à d'autres pays de langue indo-européenne et sa propagation suit exactement l'expansion du christianisme. Il donnera l'écriture latine, copte, l'alphabet gothique, l'alphabet arménien, le cyrillique…

Alphée
Un des plus grands fleuves de Grèce qui prend sa source dans le Péloponnèse et qui traverse ensuite l'Elide jusqu'à la mer ionienne.

Altis
Bois d'oliviers sacrés près d'Olympie et culte de Zeus.

Ambroisie
Nourriture des dieux à base de miel qui possédait des propriétés magiques. Sur des corps immortels, elle entretenait la beauté et l'énergie. L'ambroisie peut également rendre un humain immortel .

Amphictyonie
Association religieuse de cités qui administrent en commun un temple ou sanctuaire le prenant en charge de sa construction aux réparations, en passant par son entretien et l'organisation des concours.
L'amphictyonie pyléo-delphique, née au début du VIème siècle, est une association de 12 peuples "vivant autour" du sanctuaire de Déméter aux Thermopyles. Vers 600, le temple d'Apollon à Delphes serait passé sous sa responsabilité.

Amphidromies
Fête célébrée au 5ème jour de la naissance d'un enfant. Pour le purifier, on répandait de l'eau sur lui en récitant des prières pour ensuite le frotter d'huile. Ainsi tenu par son aïeule, il était promené en courant autour du foyer domestique. Ce n'était qu'au 7ème jour qu'on lui donnait un nom.

Amphipolis
Cité fondée en 437 par une colonie athénienne qui marquait la frontière entre la Macédoine et la Thrace.

Amphore
Utilisée depuis le IIème millénaire jusqu'à la fin de l'antiquité, l'amphore est un grand vase à 2 poignées, panse ventrue et embouchure étroite qui servait à transporter et conserver le vin et l'huile, plus rarement les aliments solides. Excepté les sacs qui servaient à transporter les céréales, les amphores constituent "le" grand emballage antique qui correspondrait aujourd'hui à nos bouteilles, bocaux, conserves, jerricans....
Sa forme permettait de reconnaître immédiatement sa provenance et son contenu, mais pour compléter ces informations un timbre imprimé sur l'anse en donnait la provenance exacte, la date, le nom du fabricant...
Dans certaines cités un magistrat était chargé de vérifier la production amphorique, les quantités concernées étant énormes : certains potiers s'engagaient à produire plus de 15 000 amphores par an.

Andros
Une des Cyclades.

Anthestéries
Fêtes dionysiaques athéniennes qui duraient 3 jours et qui marquaient le réveil de la nature après l'hiver.

Antidosis
Si un citoyen considérait une liturgie injuste, il pouvait sommer quelqu'un d'autre dont il estimait les moyens supérieurs aux siens de prendre la fonction en charge, ou lui demander d'échanger ses biens avec lui. En cas de refus de l'autre citoyen, une décision de justice tranchait.

Apella
Assemblée constitutive du peuple à Sparte à laquelle participaient tous les citoyens âgés de plus de 30 ans.

Aphésis
Ligne de départ sur la piste d'un stade

Aphrodite de Cnide
Statue en marbre de Praxitèle du IVème siècle exposée au Louvre. L'artiste renouvelle le type féminin de la statuaire grecque. Jusque là, les Korés possédaient des corps assez massifs et drapés. C'est pour cette raison, que son Aphrodite de Cnide, représentée entièrement nue, fut trouvée choquante et refusée à Cos. Les cnidiens l'acceptèrent, et elle devint l'une des oeuvres les plus célèbres de toute l'antiquité.

Apobate
Athlète qui faisait des exercices de voltige dans les jeux publics, notamment dans les courses de char.

Arbitrage
La soumission d'une dispute ou d'un problème au jugement d'une partie neutre fut pratiquée par les grecs dès l'époque la plus ancienne. L'un des plus connus fut celui de Sparte dans la querelle entre Athènes et Mégare pour la possession de Salamine vers 600.

Arcadie
Région située au centre du Péloponnèse, d'abord terre des Pélasges puis des Achéens. Dans la poésie grecque et latine, il s'agit souvent d'un pays calme et serein, propice au bonheur.

Architecte
Tous les architectes célèbres de l'époque archaïque doivent leur renommée à des innovations importantes : Chersiphron sut résoudre les difficultés posées par la mise en place d'énormes architraves au temple d'Artémis à Ephèse ; Rhoikos trouva le moyen de construire le temple d'Héra à Samos sur un terrain marécageux ; Eupalinos sut résoudre les problèmes de topographie et de nivellement posés par le creusement à travers la montagne du grand aqueduc qui alimentait Samos en eau potable...
Chaque ouvrage était commandité par une cité, l'architecte étant au service de la communauté. Il n'était pas question, même pour un aristocrate d'utiliser les services d'un architecte pour un ouvrage privé et lorsqu'Alcibiade à la fin du Vème siècle engagea un architecte pour embellir sa maison, il fut à l'origine d'un énorme scandale.
Les architectes jouissaient d'une grande considération et aux yeux de philosophes tels que Platon ou Aristote, ils surpassaient les peintres et sculpteurs qui n'étaient eux, que de simples imitateurs de la réalité.
En architecture, tout n'était que géométrie et nombres et comme toutes les "sciences" de l'époque, l'ensemble était intimement mêlé à la philosophie. Par exemple, lorsqu'un architecte inventa un décor scénique pour une pièce d'Eschyle tenant compte de la perspective, l'innovation attira l'attention d'Anaxagore et Anaximandre qui définirent alors scientifiquement les problèmes de la perspective.

Architecture palatale
Le paysage crétois minoen est, dès la période paléopalatiale, dominé par le palais. Une première époque dite des "premiers Palais" est située vers 2000 - 1700, la seconde intervenant un peu plus tard vers 1700 - 1450 avec l'essor des fresques murales.
Les fouilles récentes montrent comment, s'est progressivement répandue et adaptée cette architecture palatiale avec la construction d'un nombre important de «petits palais» ou de «villas», vraisemblablement demeures de gouverneurs locaux.
Les quatre grands palais encore visibles sont ceux de Cnossos, de Phaistos, de Malia, et de Zakros, le palais de Cnossos occupant deux fois plus de place que ceux de Phaistos et de Malia et quatre fois plus que celui de Zakros.
Tous, cependant, répondent à un même schéma : une masse monumentale organisée autour d'une cour centrale rectangulaire. De cette cour convergent différentes entrées et, pour la plupart des accès aux étages. Tout autour s'articulent les pièces de réception et d'habitation, les salles de culte mais aussi des ateliers et des magasins (une vingtaine de salles longues et étroites pour Cnossos). La cour est un espace de communication qui joue également un rôle religieux si l'on en juge par les aires dallées, les tables à offrandes, ou les fosses sacrificielles que l'on y trouve. À Cnossos et à Phaistos, un petit théâtre à gradins est présent.

Architecture classique (première période)
Cette période est dominée par l'ordre dorique tandis que l'harmonie du temple est atteinte grâce à un "ratio", qui permet de calculer les proportions de chacune de ses parties. La construction du Parthénon, à partir de 447 marque l'apogée de ce style.
L'ordre ionique se développe en parallèle au dorique, l'emploi de l'un ou de l'autre étant surtout une question de géographie.

Architecture classique (seconde période)
Le IVème siècle est une période de transition qui préfigure l'architecture hellénistique. Le sens des proportions est toujours le même mais un goût nouveau pour l'ornement se développe et un troisième ordre apparaît : l'ordre corinthien. Le mélange des 3 ordres est de plus en plus fréquent.

Architecture hellénistique
De strictement religieuse, l'architecture prend alors une tout autre dimension, et les cités hellénistiques vont peu à peu développer une architecture civile en pierre. Les principes de symétrie et de rationalisme sont toujours là, mais une nouvelle préoccupation apparaît "harmoniser l'architecture à la configuration des lieux et des paysages". Les théatres, construits à flanc de colline en sont de parfaits exemples. Partout, des bâtiments sportifs ou des résidences privées en pierre apparaissent tandis que les stoas délimitent le cadre urbain. Chaque édifice bénéficie dorénavant du même soin que l'architecture religieuse auparavant, et fait état d'un goût pour l'apparat et le faste complètement inconnu à l'époque classique.

Archonte
Détenteur d'une "archè" (pouvoir) . L'archonte est un des magistrats de la cité mais ses fonctions varient d'une cité à une autre.

Archonte éponyme
Magistrat élu pour un an qui donne son nom au calendrier de l'année. Il préside les grandes dionysies.

Archonte roi
Chargé des cultes hérités des ancêtres, il préside l'aréopage et les mystères d'Eleusis .

Archonte polémarque
Jusqu'au Vème siècle, son rôle est uniquement militaire mais à la création des postes de stratèges par Clisthène il devient surtout honorifique et se limite à l'organisation de cérémonies funèbres en l'honneur des morts à la guerre ainsi qu'à l'instruction des procès des étrangers et des métèques.

Aréopage
L'aréopage est une colline d'Athènes dédiée au dieu Arès mais désigne également le tribunal qui siège sur cette colline. A l'époque classique, l'aréopage est un tribunal pénal constitué des anciens archontes. Il juge les crimes commis volontairement contre les citoyens et les oliviers sacrés. Avant le jugement, l'accusé peut se dérober à la sentence par l'exil volontaire, peine considérée comme supérieure à la mort entraînant la confiscations de ses biens.

Aristocratie
Etymologiquement, l'aristocratie est le "pouvoir des meilleurs". Il s'agit donc du petit groupe de privilégiés qui se considèrent comme les meilleurs et gouvernent la cité.

Argolide
Région du Péloponnèse conquise par les Doriens et foyer de la civilisation mycénienne.

Argos
Ville du Péloponnèse parfois considérée comme la plus ancienne ville de Grèce.

Armée
A l'époque homérique, le guerrier, armé d'une lance et d'une épée, protégé par un casque et un bouclier va au champ de bataille monté sur un char mais pour combattre un adversaire, il en descend. Cette méthode qui convient bien à la dignité héroïque, est modifiée au VIIème siècle par l'apparition des hoplites, infanterie lourde qui combat en formation serrée. L'hoplite appartenant à la classe moyenne, sa création eut un impact social et politique important car en tant que participant "actif" à la cité, il réclame dorénavant une part du pouvoir brisant ainsi le monopole de l'aristocratie.
Le service militaire ou éphébie, était obligatoire pour tous les citoyens mâles âgés entre 18 et 20 ans tandis que ceux âgés de 20 à 49 ans servaient dans l'armée active. Entre 50 et 60 ans, les hommes s'occupaient de l'instruction des éphèbes et des métèques. Toutefois, l'armée grecque n'était pas permanente, on la levait simplement lorsque le besoin s'en faisait sentir. Athènes pouvait compter sur environ 10 000 hoplites et 1 000 cavaliers.

Art Palatal
Ce sont dans les palais qu'ont été retrouvé les œuvres les plus importantes de l'art crétois, ces fameuses fresques à la détrempe qui représentent des scènes colorées, mais où, par convention les hommes ont tous la peau brune et les femmes la peau blanche. Parmi les plus connues, citons la fresque des dauphins à Cnossos, des scènes de tauromachie, ou cette fameuse «Parisienne» au regard mutin.
Dans la Crète minoenne, on ne trouve pas de sculpture monumentale. La divinité se contente de statuettes de petite taille, parfois finement travaillées. La céramique est omniprésente et utilise des techniques très perfectionnées comme des tasses aux parois si fines qu'on les compare à des coquilles d'œuf, ou encore, un sens remarquable du décor (motifs animaux ou végétaux parfaitement adaptés à la forme du vase) et de la couleur. Mais c'est aussi en Crète qu'on trouve les plus beaux vases de pierre du monde égéen.
Enfin, les artistes crétois excellent dans les arts dits mineurs notamment en glyptique et orfèvrerie et le musée d'Héraklion présente de merveilleux bijoux: d'or retrouvés à Mália.

Art (période géométrique)
Au cours de l'âge obscur (fin XIIème jusque VIIIème siècle), l'art palatal mycénien disparaît complètement et un monde complètement nouveau apparaît utilisant des techniques plus simples, notamment en céramique. Les motifs choisis pour le décor sont peu nombreux : chevrons, losanges, hachures, triangles, méandres ou croix gammées.
L'architecture est inexistante car les rois qui règnent alors sur les innombrables provinces grecques sont trop pauvres pour se lancer dans de vastes projets et les palais dont parle Homère sont ceux de l'époque mycénienne.
La sculpture est elle aussi presque inexistante : il ne s'agit que de petites figurines de terre cuite ou de bronze

Art (période orientalisante)
A partir du VIIIème siècle, la navigation se développe considérablement et un vaste mouvement de colonisation démarre.
Dès lors la Grèce se trouve en contact avec les autres civilisations méditerranéennes et les marins rapportent toute sorte de petits objets, vases, orfèvrerie, broderies, statuettes qui provoquent chez les Grecs un étonnement plein d'admiration.
C'est ainsi que pendant tout le VIIème siècle, de nouveaux motifs empruntés à ces civilisations apparaissent, et la raison pour laquelle cette période est appelée "orientalisante".
C'est également à cette époque que naît la grande sculpture, mais ces statues, presque exclusivement des Kouros et Korè sont religieuses ou cultuelles. Les autres peuples n'ayant pas les mêmes croyances, elles échappent à toute influence étrangère.
Il est possible que le développement de la statuaire soit à la base du développement de l'architecture car pour loger le dieu (qui au fil du temps devient de plus en plus grand), il faut une maison, le temple. Si les tout premiers ressemblent à de petites chapelles, rapidement ils s'agrandiront, ouvrant ainsi la voie à l'architecture classique.

Art dédalique
Mouvement artistique des VIIIème et VIIème siècle lié aux régions d'origine dorienne et à la Crète ainsi appelé car Dédale est parfois supposé être l'inventeur de la représentation du mouvement.
Il s'agit d'un style de représentation rigide qui caractérise le décor céramique, mais surtout la statuaire qu'elle soit petite (figurines, bronzes, ivoires, bijoux...) ou monumentale.Contrairement au style géométrique qu'il cotoie à cette époque, l'art dédalique souhaite mettre en valeur l'anatomie du corps humain, fixe les modalités de représentation des visages, toujours avec une chevelure lourde et élaborée répartie de part et d'autre du visage

Art (archaique)
Après la période de recherche que constitue le VIIème siècle, le VIème siècle n'est pas très inventif, et se contente de développer quelques techniques du siècle précédent.
L'art le mieux connu reste la céramique, et la poterie devient une activité industrielle, qui cherche à conquérir de nouveaux marchés hors des frontières grecques.
Les décors à tendance orientale représentant des animaux ou des monstres disparaissent peu à peu, et vers 570, l'homme devient la préoccupation majeure des artistes à travers des scènes de la vie courante ou mythologique. C'est la période dite à figure noire.
Vers 535, on a l'idée de ne plus traiter les figures en silhouettes mais de les dessiner au trait, ce qui permet une précision dans les détails beaucoup plus grande. Il s'agit de la technique de la figure rouge.
En statuaire, kouros et korè sont toujours très présents ce qui permet aux sculpteurs d'atteindre la perfection. Le drapé des Korè devient plus fin, les visages deviennent expressifs, et le mouvement s'installe...
En architecture, les petites chapelles deviennent grandes, les matériaux légers sont remplacés par le marbre ou la pierre, et les édifices étant plus lourds, le nombre de colonnes supportant le plafond augmente en proportion.
Assez vite, pour donner à l'ensemble une apparence majestueuse on surélève le bâtiment sur un socle de 3 ou 4 marches et les ordres se fixent.

Art (pré-classicisme)
Les débuts de cette brève période, située au moment des guerres médiques est caractérisée par un certain dévoiement de la société, traduit en art par le style dit "sévère" au cours duquel les visages restent très sobres et impassibles.
Dans le même temps, les balbutiements artistiques de l'archaïsme disparaissent peu à peu pour laisser la place à la virtuosité du Vème siècle. Les peintres commencent à représenter leurs personnages en plein mouvement, sautant, courant, dansant, mais les sculpteurs, gênés par la nécessité de faire tenir leurs statues en équilibre les suivent difficilement . Il faudra attendre 470, et Myron pour que soient représentées des attitudes étonnantes de mouvement.
En peinture, espace et profondeur deviennent la préoccupation des artistes et Polygnote de Thasos est le premier à répartir ses personnages sur différents plans et à leur donner une expression correspondant à un état d'âme (douleur, colère, peur...) ces innovations seront rapidement adoptés par tous.

Art (classicisme)
Toute cette période est dominée par l'homme de confiance de Périclès, l'athénien Phidias, qui va exercer une influence énorme sur toutes les formes d'art. Même s'il existe d'autres tendances, son école exercera un pouvoir rayonnant partout en Grèce et c'est à lui que Périclès à confié la responsabilité de faire de l'Acropole le plus bel ensemble architectural grec .
Phidias confie la construction du Parthénon à Ictinos, tandis qu'il en exécute les frises lui-même.
Les autres tendances du moment ne prendront vraiment de l'importance qu'à la mort de Phidias, comme par exemple Polyclète. Sa production fut peu diversifiée, mais il s'est attaché à établir mathématiquement les proportions du corps humain et à les reproduire dans ses statues en bronze : l'athlète, debout, présente une attitude qui révèle la perfection de son anatomie.
En poterie, les femmes constituent un nouveau public et les sujets, souvent guerriers ou mythologiques, se modifient pour représenter des scènes de la vie familiale, galante, ou des jeunes filles à leur toilette... Les femmes sont jeunes, jolies, et portent des tissus transparents qui révèle un peu de leur corps. Il s'agit de la naissance de l'érotisme dans l'art grec.

Art (second classicisme)
Après la chute d'Athènes vaincue par Sparte en 404, la cité perd son hégémonie artistique et les artistes se tournent désormais vers les pays d'asie, seuls assez riches pour s'offrir leurs services.
Pour ces commandes, souvent monumentales (Mausolée d'Halicarnasse, Tombe des Néréides à Xanthos, Temple d'Ephèse...) les architectes grecs abandonnent peu à peu les standards purement grecs pour se plier aux usages locaux.
En peinture, l'évolution est profonde (il ne s'agit plus de simples dessins colorés) et des maîtres tels qu'Apelle commencent à exprimer de la profondeur, l'ombre étant utilisée pour donner une impression de volume. Les personnages évoluent en pleine nature, et l'on peut dire que c'est à ce moment qu'est née la peinture moderne, telle que nous la connaissons.
Les grandes noms de l'époque sont Scopas, Praxitèle, Lysippe ... Lysippe étant le premier à peindre des portraits. Il s'agit d'une innovation importante, car pour la première fois, l'individualisme prend le pas sur le collectif.

Art (hellénistique)
A la faveur des événements politiques (fondation des grands royaumes, établissement de gouvernements grecs, apparition d'une classe de riches hommes d'affaires...) les arts se démocratisent et les échanges culturels se multiplient. La Grèce n'est plus qu'une petite province, tandis qu'Athènes est devenue une sorte de ville-musée que l'on visite.
Les grands centres sont désormais Alexandrie ou Pergame qui souhaite rivaliser avec les souverains d'Egypte.
En architecture, l'ordre corinthien apparaît et les théatres se multiplient.
En sculpture, un goût se développe pour le mouvement et la violence des sentiments qui avaient commencé à s'exprimer avec Scopas, le plus asiatique des sculpteurs grecs classiques, s'affirme.

Asclépéion
Sanctuaire d'Asclépios dieu de la médecine, situé sur le versant sud de l'Acropole. Outre le temple lui-même, les lieux comportent un autel, une fontaine où les malades vont se purifier, et un portique où ils passent la nuit.

Association
Associations de personnes qui avaient en commun une fonction (prêtres, magistrats...) ou un même culte. Elles existaient déjà au début du VIème siècle et les associations politiques ou hétairies, étaient très courantes au Vème siècle. Leur nombre se multiplia à l'époque hellénistique jouant un rôle fédérateur pour les différents groupes de population (hommes, femmes, esclaves, Grecs ou métèques...)

Astronomie
Malgré des théories cosmologiques très primitives (la terre est un disque circulaire flottant sur un océan source de tout, et dont l'évaporation donne l'air), Thalès de Milet est le premier grand nom de la science grecque. Un de ses disciples, Anaximandre avança considérablement en plaçant la terre dans un espace au centre de l'univers et faisant tourner les astres autour d'elle.
Un siècle et demi plus tard, l'astronomie fit de nouveaux progrès avec Anaxagore pour qui, les planètes et la lune étaient des corps solides analogues à la terre, lancés dans l'espace comme des projectiles. Il en déduisit une première théorie à propos des éclipses de lune.
Entre temps, Pythagore fonde son école en Grande-Grèce. Plaçant le nombre au centre de tout, les pythagoriciens considèrent que les distances des différentes planètes les unes par rapport aux autres forment une série "harmonique" et que ces rayons concentriques tournent autour de la terre.
C'est cette même recherche d'harmonie qui conduisit Parménide à supposer la terre sphérique, car la sphère est un volume parfait.
Philolaos, disciple de Pythagore introduit la notion de mobilité de la terre et avance qu'elle tourne en 24 heures autour d'un feu central, le soleil.
Au IVème siècle, c'est Eudoxe, disciple de Platon qui apporte sa pierre à l'édifice en affirmant que les planètes fixées sur un équateur sont entraînées par la rotation uniforme de celles-ci autour de pôles eux-mêmes mobiles et situés sur une sphère en rotation autour d'un axe différent du précédent. En déterminant les axes et vitesses de rotation on peut en déduire le mouvement de la lune et du soleil.
Aristote, à partir des déductions d'Eudoxe complique le système en introduisant des mécanismes à rouages et en considérant que les sphères sont constituées d'un gaz inconnu dont la propriété est de tourner uniformément tandis qu'Héraclide du Pont franchit un nouveau pas décisif en faisant tourner la terre sur elle-même pour expliquer le mouvement des étoiles.
Petit à petit, notre globe perd son caractère immuable au centre de tout.
A partir 350, l'école d'Alexandrie reprend le flambeau avec Aristarque, précurseur de Copernic qui affirme que la terre, loin d'être fixe, non seulement tourne sur elle-même mais décrit également une orbite circulaire autour du soleil qui devient ainsi le centre de tous les mouvements et explique ainsi l'alternance des saisons.
Toutefois, c'est une autre théorie alexandrine qui primera au cours des 14 siècles suivants : celle des épicycles. La terre est redevenue fixe au centre du monde et ce sont la lune et le soleil qui gravitent autour d'elle. Cette étude est généralement attribuée à Ptolémée, mais Hipparque est en réalité le plus grand astronome de l'école alexandrine. Pour les besoins de l'astronomie il fonde la trigonométrie et dresse le premier catalogue d'étoiles.
Eratosthène mesure le rayon terrestre avec un résultat très proche de la réalité et Aristarque calcule la distance terre/lune avec une bonne précision.

Astynome
Magistrat athénien élu qui veille à la voirie et à la sécurité des rues, au ramassage des ordures, à l'enlèvement des cadavres dans la rue...

Athéna Niké (temple)
Autel à la déesse Athéna Niké construit vers 430 sur l'Acropole à la droite des Propylées. Le temple fut bâti selon l'ordre ionien, entièrement en marbre blanc et décoré de reliefs sculptés.

Athéna Promachos
Statue en bronze de Phidias située sur l'Acropole. Représentant la déesse debout, casquée et tenant une lance, elle mesurait 9 m de haut.

Athènes
Cité attique, Athènes bénéficie d'une excellente situation : sa presqu'île s'avance dans la mer Égée et ses côtes découpées fournissent de bons refuges à sa flotte maritime.
L'agriculture sera pendant longtemps une ressource précaire abandonnée aux aléas climatiques : un sol aride, un climat sec et chaud l'été accompagné de violentes pluies l'hiver. Athènes, cependant, est riche de ses mines de plomb argentifère du Laurion, et de ses ressources en matériaux de construction qui lui permettent de mettre ses grands projets architecturaux en oeuvre.

Athènes aux VIIIème et VIIème siècles
Cette période est assez mal connue mais la cité est dominée par une aristocratie guerrière organisée en "genos" qui s'approprie les fonctions étatiques et judiciaires ainsi que la terre. Au VIIème siècle un conseil aristocratique présidé par 3 archontes et siégeant sur l'Aréopage voit le jour, tandis que les "phratries" constituent la masse des citoyens. Entre ces deux groupes sociaux, apparaît une nouvelle classe : l'hoplite, qui participe à la défense de la cité.
En 630, Cylon tente de s'emparer de l'Acropole pour y établir une tyrannie, tentative qui avortera grâce à Mégaclès aidé du peuple qui l'en déloge et le tue. C'est cet épisode qui permettra à la cité de sortir de l'ombre et d'entamer une série de réformes qui la mèneront progressivement à la démocratie grâce à des hommes comme Dracon, ou un peu plus tard, Solon d'Athènes.

Athènes classique
Au début du Vème siècle av. J.-C., elle est au même titre que Sparte l'une des premières puissances grecques, mais contrairement à cette dernière, militaire et aristocratique, elle est surtout marchande et démocratique. La victoire Athénienne sur les Perses au cours des guerres médiques en fait la première ville de Grèce. Elle dirige la confédération de Délos et s'impose dans le domaine culturel : c'est le "siècle de Périclès".
Cette supériorité attise la jalousie de Sparte et déclenche la guerre du Péloponnèse qui durera de 431 à 404. Vaincue, Athènes perd alors sa puissance politique mais garde sa suprématie intellectuelle et artistique. Elle ne retrouve un peu de sa grandeur que lorsque Thèbes écrase Sparte en 362 av. J.-C.

Athènes hellénistique
En 338, Philippe II de Macédoine triomphe des cités coalisées à Chéronée et prend ainsi le pouvoir sur la Grèce tout en se montrant généreux pour Athènes : la cité conserve son autonomie, mais doit simplement entrer dans la ligue de Corinthe qui regroupe toutes les cités grecques sous hégémonie macédonienne.
En 336, Alexandre, fils de Philippe II alors âgé de 19 ans devient roi et entame une série de conquêtes qui lui vaudront de se retrouver à la tête d'un empire. A sa mort en 323, les athéniens tentent de se révolter à Lamia (guerre lamiaque) mais n'y parviennent pas, et Antipater installe une garnison macédonienne sur place tout en instaurant un régime oligarchique qui contraint nombre de citoyens à l'exil. Athènes rêvant toujours de vengeance n'est pourtant plus que l'ombre d'elle-même : elle a perdu son hégémonie politique, économique, et littéraire tandis que le centre du monde héllène s'est déplacé vers Alexandrie ou Pergame. Seule, lui reste la pensée philosophique par l'intermédiaire des écoles installées de longue date, mais également des nouvelles qui ont vu le jour, notamment stoïcienne et épicurienne.

Athènes : fin d'un empire
De 323 à 264, la cité ne cesse de passer en des mains différentes et à partir de 200, de riches particuliers se substituent à elle faisant construire de nouvelles statues, portiques, temples… A partir de 168, la Macédoine passe sous domination romaine ce qui permet à Athènes de retrouver quelque vitalité et de redevenir un haut lieu du commerce, grâce notamment à place laissée libre par la destruction de Corinthe en 146. Ce sursaut sera cependant de courte durée car la cité, pillée en 86 par les troupes de Sylla, même si elle bénéficie de la paix romaine et reste une cité libre, ne retrouvera jamais sa puissance passée et vivra dans le souvenir de ce qu'elle fut.
Au cours des premiers siècles après J.C. se sont ses écoles qui lui permettront de rester un pôle d'attraction pour l'aristocratie grecque et romaine, mais après l'instauration du Christianisme en tant que religion d'état, et la disparition de toutes les écoles philosophiques ordonnée par Justinien en 529, la cité aura perdu tout ce qui pouvait lui rester de son prestige passé.

Athlétisme
A l'origine, l'athlétisme trouve sa justification dans la préparation de la guerre et la guerre étant intimement liée à la religion, les luttes athlétiques constituent l'élément le plus important des fêtes religieuses. A l'époque classique les luttes importantes sont réservées aux hommes, mais il existe des compétitions séparées pour les femmes, en particulier à Sparte. Les athlètes grecs masculins concourent nus tandis que les femmes portent une courte tunique.
Course à pied : la piste consiste en un rectangle de 200 mètres de long avec une ligne de départ à chaque extrémité et un pilier autour duquel les athlètes tournent. Il y avait différents types de courses : simple (longueur de piste), double (aller-retour), longue distance (environ 12 tours, 4 800 m).
Lutte : c'est le sport le plus populaire et dans les épreuves importantes les athlètes deviennent rapidement des professionnels. Le classement s'effectue en fonction de l'âge et non du poids, si bien que les gros étaient favorisés. On trouve une école de lutte, la palestre dans toutes les cités grecques.
Boxe : le match durait jusqu'à ce que l'un des combattants soit mis KO ou lève la main pour admettre sa défaite. Des gants souples étaient enroulés autour des poignets et des jointures de doigts du boxeur. Nous ne savons pas quels coups étaient admis mais des juges faisaient appliquer les règles en utilisant des bâtons pour battre les contrevenants.
Pancrace : forme spécialisée de catch dont le but était de faire admetttre à l'adversaire qu'il était battu au moment où il risquait d'être étranglé ou d'avoir un membre brisé. Il était interdit de mordre ou de faire sauter l'oeil de l'adversaire. A partir du IVème siècle, la pancrace devint plus professionnelle et plus violente, tandis que sa popularité augmenta.
Pentathlon : Le athlètes devaient participer à 5 compétitions : saut en longueur, course à pied, lancer du disque, lancer du javelot, et lutte. On ne sait pas exactement comment les grecs désignaient le vainqueur, probablement un système d'élimination qui laissait les 2 meilleurs athlètes en présence pour la lutte qui était la dernière épreuve.
Javelot : le jet visait la distance, mais le javelot devait atterrir sur la pointe. Le candidat avait droit à 5 lancers dont seul le meilleur comptait.
Disque : plaque circulaire de pierre ou métal, légèrement convexe dont certains pesaient jusqu'à 7 kg et qu'il fallait lancer le plus loin possible selon une technique précise illustrée par le discobole de Myron. Comme pour le javelot, seul comptait le meilleur de 5 lancers.

Atimie
Privation de droits des citoyens qui peut s'appliquer à deux niveaux :
1 ) Mise hors la loi (équivaut à une condamnation à mort, à l'esclavage ou à l'exil)
2 ) Simple exclusion de la boulè, des tribunaux, des lieux sacrés et des cérémonies religieuses. La perte de ses droits réduit le condamné à une situation d'étranger dans sa cité.
L'atimie pouvait s'accompagner de la confiscation des biens.

Atlante
Statue d'homme servant de support à une partie architecturale, L'appellation provient du géant Atlas qui porta le monde sur ses épaules. L'homologue féminin de l'atlante est la caryatide.

Attique (céramique)
Production de céramique des centres de l'Attique (environ VIIIe s.-fin du IVe s. avant J.-C.). On distingue trois phases successives : géométrique, protoattique et attique. Durant cette dernière période, les vases atteignent une qualité technique et artistique remarquable.

Attique
Péninsule grecque habitée par les Pélasges, puis les Ioniens. La légende raconte que son premier roi, Cécrops, est à l'origine de la fondation d'Athènes. Il s'agit d'une région montagneuse, en partie aride qui forme la Grèce centrale et s'étend sur environ 2 500 km². Les fleuves les plus importants sont la Céphise et l'Ilissos.

Aulis
Port de Béotie où, selon l'Iliade, se réunit la flotte des Grecs avant le départ pour Troie. Iphigénie y fut sacrifiée.

Aulos
Instrument de musique à vent proche de la clarinette ou du hautbois. L'aulos se présente sous la forme d'un chalumeau composé d'un tuyau cylindrique en roseau, bois, ivoire ou os et d'une anche que le musicien tient enfoncée dans sa bouche. A l'origine le tuyau comportait 3 trous, mais au début du Vème siècle, le tuyau s'allongea et le nombre de trous monta jusqu'à 16. On jouait souvent l'aulos par paires, les tuyaux étant maintenus par un bandeau, par contre, on ne sait pas si le joueur jouait séparément des 2 tuyaux qui fournissaient alors une gamme étendue ou s'il en jouait en même temps, pour obtenir une harmonie plus importante.

Aurige
Conducteur de char dans les grands jeux.

Axone
Situées au Prytanée d'Athènes, les axones sont des tablettes de bois sur lesquelles les législateurs, (Dracon, Solon) faisaient graver leurs lois.