LEXIQUE
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Ecclésia
Assemblée populaire des citoyens dont les
membres doivent avoir plus de 30 ans et n'avoir jamais été condamné
auparavant. L'ecclésia détient le pouvoir législatif
(vote des lois) et prend toutes les grandes décisions, comme la guerre
ou la paix, l'exil des citoyens indésirables,
les dépenses publiques ... Dans ce sens, la démocratie
athénienne est directe, les décisions sont prises directement
par le peuple. Toutefois, pour les décisions administratives ou répétitives,
la Boulè propose des avant-projets.
C'est l'ecclésia qui élit les stratèges
et tire au sort bouleutes et héliastes.
Elle se réunit au moins 40 fois par an.sur la colline de la Pnyx
à Athènes.
Chaque membre (environ 6 000) peut proposer une motion pour qu'elle soit débattue,
mais si celle-ci est malavisée ou illégale, l'initiateur pourra
être passible de poursuites.
A noter également le rôle démesuré de l'éloquence.
Pour prendre la parole à l'une des 4 séances mensuelles, il faut
s'inscrire et le temps de parole est limité à environ 10 minutes
par personne. Celui qui parle porte une couronne de lauriers et est ainsi protégé
par les dieux. On ne peut ni l'interrompre ni l'agresser, sous peine de mort.
Ecole
Le premier maître d'école à qui les textes fassent référence
est le poète spartiate Tyrtée
qui a exercé au milieu du VIIème siècle. A Athènes,
Solon promulgua des lois réglementant
les écoles en 594 et plus tard, en 507, Clisthène
institua l'école pour tous.
Les premiers temps, l'instruction était assurée par un "pédagogue",
le plus souvent un esclave qui accompagnait les
enfants. Les écoliers se réunissaient dans des lieux couverts,
souvent la maison du maître, ou dans un édifice mis à leur
disposition par le dème. Jusqu'à la fin
du IVeme siècle, l'établissement était indifféremment
ouvert aux filles et aux garçons, même si à priori celles-ci
n'usaient pas toujours de leur droit.
A l'époque hellénistique, l'instruction
élémentaire resta inchangée, mais l'éducation secondaire
apparut. La plupart des cités disposaient d'un
gymnase et d'une bibliothèque
publique où l'on enseignait littérature, philosophie, musique
et gymnastique en plus de l'enseignement de base.
Un gymnasiarque élu par le peuple dirigeait
l'établissement et un paidonome l'assistait
pour surveiller les élèves et recevoir les réclammations.
Les maîtres : grammatistes,(lecture, écriture,
arithmétique, littérature) citharistes
(musique et danse) et pédotribe
(gymnastique) étaient élus par le peuple pour un an. Le gymnasiarque
nommait en outre un maître d'armes et un professeur pour le tir à
l'arc et le lancement du javelot. Les élèves étaient régulièrement
soumis à des examens.
Pour les études spécialisées ou supérieures, telles
que médecine ou rhétorique,
l'étudiant devait chercher un maître disposé à l'instruire
d'où le succès des sophistes,
qui, se déplaçant de ville en ville étaient toujours informé
des dernières "découvertes" ou idées et pouvaient
les transmettre à leurs élèves. L'étudiant pouvait
se rendre dans un grand centre culturel tel Alexandrie,
Athènes, Pergame
ou Rhodes pour la philosophie et la rhétorique
; Cos, Pergame,
Ephèse ou Epidaure
pour la médecine.
Les plus célèbres écoles supérieures grecques
sont celles de Platon, l'Académie
fondée en 385 et le Lycée d'Aristote
fondé en 335.
Ecriture
En général, on écrivait sur des tablettes
de bois ou d'ivoire recouvertes de cire noircie sur la face où l'on écrivait.
Ces tablettes étaient ensuite réunies par des anneaux de manière
à former une sorte de livre.
Elles servaient aux écoliers mais également
pour la correspondance ou la comptabilité. L'écriture se
faisait aussi sur papyrus et sur parchemin
à l'aide d'un calame,
roseau taillé en pointe, et d'encres de couleur, contenues dans des encriers
en terre cuite ou en métal.
Education
L'éducation a des fondements aristocratiques importants car elle
permet de distinguer le grec du barbare. L'enseignement traditionnel est dispensé
dès l'âge de 7 ans, à la sortie du gynécée
et repose sur la pratique d'exercices physiques auxquels préside le pédotribe,
à l'apprentissage de la lecture et de l'écriture confié
au grammatiste et à la musique grâce
au cithariste.
A partir du Vème siècle une éducation "supérieure"
réservée aux riches athéniens se développe : la
rhétorique, dispensée
par les sophistes.
Egée
Mer qui baigne la Grèce entre le Péloponnèse
et les côtes d'Asie Mineure.
Égide
A l'origine, ce mot désignait le bouclier fait avec la peau de la chèvre
Amalthée (nourrice
de Zeus sur l'Ida) dont le dieu
se servit au cours de sa lutte contre les Titans.
Bordé d'une frange de serpents, il portait une tête de la Gorgone
en son centre. Plus tard, le mot désigna tout bouclier ou toute armure
en peau de chèvre.
Egine
Ile entre l'Attique et le Péloponnèse
colonisée par les Doriens au début
du premier millénaire. Rivale d'Athènes
et grande puissance maritime au VIème siècle (sa monnaie, la "tortue
d'Egine" était répandue dans tout le monde grec), cette rivalité
lui valut sa fin en 456.
L'archélologie de l'île est très riche puisque du matériel
néolithique du Vème
millénaire a été retrouvé, ainsi que d'importantes
fortifications datant elles, du IIIème millénaire. Dès
l'époque archaïque, on y trouve un
temple dorique dédié à Athéna,
l'un des plus beaux de l'architecture grecque.
Ses frontons représentant des combats entre Grecs et Troyens et illustrent
le passage du style archaïque au style
sévère vers 500.
Eisphora
L'eisphora est le seul impôt direct
qui frappe les athéniens, mais il revêt un caractère extraordinaire
en étant seulement levé lors de circonstances particulières.
Cléon l'institua le premier,
et au siècle suivant (IVème) un impôt de ce genre fut plusieurs
fois levé par l'état. Ce n'est qu'à partir de la guerre
du Péloponnèse, qu'il fut relativement
fréquent en raison des difficultés financières d'Athènes.
Après 362, on établit la "proeisphora". Les 300
plus riches citoyens avancent la somme à l'État, à
charge pour eux de se faire rembourser ensuite par les autres contribuables.
La proeisphora fut alors considérée comme une liturgie.
Electrum
Alliage d'or et d'argent qui dans l'antiquité était extrait à
l'état naturel en Asie Mineure.
Eleusinion
Temple athénien dédié à
Déméter et Perséphone
construit à l'apparition des mystères
d'Eleusis à Athènes vers la fin du
VIIème siècle.
Eleusis
Port d'Attique situé dans la baie d'Eleusis
qui devint un dème athénien
au VIIème siècle. Il fut célèbre pour son sanctuaire
des "Grandes déesses" où l'on célébrait
un culte à Déméter
et à sa fille, Coré,
assimilée à Perséphone.
Ce culte se transforma en religion à Mystères
très en vogue dans l'ancienne Grèce.
Comme toutes les religions à mystères,
celle d'Eleusis offrait des charmes de fertilité et des garanties
pour l'au-delà. Les initiés, descendant vers l'Hadès
auraient droit à une autre vie, tandis que les non-initiés souffriraient
d'un sort malheureux.
De nombreux auteurs ont loué ces mystères qui feraient vivre dans
la joie et mourir dans l'espoir. Diogène,
toutefois, demande s'il est juste que le voleur, intié, ait un sort meilleur
que l'homme honnête et juste, non initié.
Eleutheria
Fêtes instituées à Platées
après la victoire sur les Mèdes
en 479. Elles se célébraient tous les 5 ans.
Elide
Région située au nord ouest du Péloponnèse
célèbre pour son site d'Olympie et
réputée pour sa reproduction chevaline.
Emporion
Sert à désigner un établissement de commerce grec qui n'a
pas le statut de colonie, mais sert
simplement de lieu d'échanges. A l'origine, il s'agit d'un quartier populaire
caractérisé par une population mêlée. Par extension,
le mot en est venu à désigner un espace réservé
aux transactions commerciales dans un port marchand, puis, le port dans son
ensemble.
Eolien
Dialecte grec parlé dans l'île de
Lesbos et dans les régions voisines
de l'Asie Mineure ainsi qu'en
Thessalie et Béotie.
Ephèbe
En grec, le terme désigne les garçons âgés de 15
à 20 ans, mais à Athènes on
l'utilisait pour désigner les membres de l'éphébie,
institution fondée vers 335 à la suite de la défaite d'Athènes
à Chéronée qui donnait aux
jeunes hommes de 18 à 20 ans l'obligation de suivre une préparation
militaire. Elle s'est rapidement étendue à tout le monde grec.
Les éphèbes, rémunérés 4 oboles
par jour étaient soumis à la vie de caserne et à une discipline
sévère.
Ephébie
Service militaire à Athènes, effectué
de 18 à 20 ans et passage obligé pour obtenir la citoyenneté.
Ephètes
Juges athéniens âgés de plus de 50 ans et désignés
par le sort. Leur compétence s'exerce en matière criminelle. L'aréopage
renvoie vers les éphètes les affaires de meurtre involontaire
ou excusable.
Ephores
Magistrats spartiates dont l'institution fut probablement
créée par Lycurgue.
D'abord serviteurs du roi, leurs attributions s'étendirent et ils devinrent
les représentants du peuple, souvent choisis parmi les plus pauvres.
A l'époque classique, leurs attributions
étaient énormes : ils surveillaient les rois, les admonestaient,
veillaient à la légitimité des successions. Les citoyens
étaient sous leur surveillance, ils avaient tous les pouvoirs judiciaires
et présidaient la Gérousia. Maîtres
de la politique étrangère ils proposaient guerre et paix et décidaient
des traités qu'ils faisaient approuver par l'Apella.
D'après Aristote,
leur première déclaration aurait été, en prenant
leurs fonctions, d'ordonner aux citoyens de se raser leurs moustaches et d'obéir
aux lois.
Epiblema
Voile porté sur le vêtement
Epiclère
Orpheline qui a reçu de son père ou de ses frères l'héritage
familial en dépôt.
Dans le droit grec classique la femme ne pouvait hériter,
mais elle pouvait recevoir le bien familial pour le transmettre à ses
enfants. Elle devenait alors son héritière épiclère.
Epidaure
Ville d'Argolide, dans le golfe Sardonique. Temples
d'Artémis et d'Asclépios,
fréquenté par des malades venus de toute la Grèce pour
ses oracles.
Epigamie
Privilège accordé par une cité
à une personne étrangère d'épouser l'un de ses ressortissants
Epimélète
Fonctionnaire chargé de services à caractère technique,
désigné à Athènes par
tirage au sort ou par élection. Il y
avait :
· l'épimélète des fontaines, chargé
de l'entretien des fontaines et des aqueducs ainsi que du respect des lois les
concernant
· l'épimélète des éphèbes
· l'épimélète des gymnases,
chargé de leur entretien
Les épimélètes de l'emporion
qui, au nombre de dix, surveillaient le commerce maritime faisaient appliquer
les lois sur les douanes et le commerce maritime. En outre, ils étaient
chargés des enquêtes sur les contestations des commerçants
et présidaient les tribunaux chargés du jugement de ces litiges.
Epiphanie
Apparition d'une divinité aux mortels
Epire
Contrée de la péninsule des Balkans qui comprend le nord-ouest
de la Grèce et le sud de l'Albanie. Elle connut son apogée
au IIIème siècle et devint romaine en 148, ce contre quoi elle
se révolta fréquemment.
Eponyme
(qui donne son nom) chacune des 10 tribus de l'Attique
nommées par Clisthène
a le nom d'un héros qui est le patron-protecteur de la tribu. Chaque
héros a sa statue. Le
nom des héros a été choisi par l'oracle
de Delphes.
Erechthéion
Petit monument tout en marbre situé sur l'Acropole
d'Athènes construit vers 410 en style ionique
par un architecte inconnu, et célèbre pour son portique des Caryatides
sur sa façade sud.
Erimanthe
Chaîne de montagnes située en Arcadie.
C'est Heracles qui la rendit
célèbre en y tuant le sanglier
sauvage.
Esclave
L'esclavagisme était monnaie courante en Grèce antique
et les esclaves bien plus nombreux que les citoyens.
Instauré dès l'âge de bronze
(d'après des tablettes
retrouvées en linéaire
B) il constituait une véritable institution. Même les philosophes
qui croyaient en la fraternité humaine ne s'y opposèrent jamais,
pas plus que ne le firent les premiers chrétiens, ni même dans
la plupart des cas, les esclaves eux-mêmes, qui acceptaient leur
destin.
Les grecs "s'approvisionnaient" au moment de guerres, les vaincus
faisant souvent partie de leur butin ou grâce à des marchands d'esclaves
qui allaient les chercher chez les barbares.
Selon les régions et cités le statut
d'esclave était plus au moins difficile et avant Solon
il était fréquent que certains citoyens
deviennent esclaves simplement parce qu'ils ne pouvaient payer une dette.
A l'inverse, parfois les esclaves pouvaient être affranchis,
soit par générosité de leur maître, soi grâce
au pécule qu'ils avaient accumulé. Ils devenaient alors "métèques".
D'une manière générale, et à quelques exceptions
près, le sort des esclaves grecs était plutôt enviable
comparé à d'autres. Ils pouvaient être au service des citoyens,
travailler dans des ateliers, être "loués" par leurs
maîtres à des établissements industriels, mais également
être artisans et gagner leur vie. Ils étaient relativement bien
traités et percevaient souvent un petit salaire. (Hiérodule)
Espace (les grecs et l')
Pour les grecs anciens, les distances parcourues ne comptent pas. Les moyens
de transport sont inexistants (même le cheval, monté à cru
est réservé à la guerre), et il n'y a pas de routes. Conséquence
: ils marchent à pied, n'hésitant pas à mener paître
leurs bêtes à 150 km de chez eux. Lorsqu'ils se déplacent,
le temps se mesure en jours de marche ou de navigation.
L'homme grec considère que son espace est un domaine fini, borné
soit par les montagnes, soit par le fleuve océan
qui entoure le monde habité. Pour lui, tout est simple : la mer, sans
fond, puis au-dessus, les terres flottantes, tandis qu'au dessus encore, les
airs et les vents se déplacent recouverts par les feux de l'éther
que sont les astres et les étoiles. Ce n'est qu'au VIème siècle
que le concept d'infini commence à apparaitre chez certains philosophes.
Etésiens (vents)
Vents du nord soufflant tout l'été sur la mer Egée
qui rendait la navigation vers le nord très difficile.
Ethiopien
Dans l'antiquité, tout homme à la peau noire habitant une zone
géographique dont les limites sont très vagues, mais il s'agit
de l'Afrique du Nord, du Sud de l'Egypte, les régions situées
autour de la mer rouge et l'Atlantique. Eschyle
parle des Ethiopiens d'Inde, quant à Hérodote
il distingue les Ethiopiens aux cheveux lisses (asiatiques) des éthiopiens
au cheveux frisés (Libyens).
Etolie
Région du centre de la Grèce habitée par les Illyriens.
Alliée de Sparte contre Athènes,
elle est vaincue par les romains en 189 av. J.-C.
Eubée
Ile de la mer Egée séparée de
la Grèce par un canal. Capitale : Chalcis
Elle est disputée aux Athéniens par
les Spartiates et les Béotiens,
mais est finalement colonisée en 500 pour devenir le centre de l'expansion
coloniale ionienne.
Eupatrides
"Bien nés". Ceux qui, nés d'une des quelques
60 genê ( familles qui prétendaient descendre
d'un héros, lui-même ancêtre d'un dieu) constituent l'aristocratie
athénienne. C'est eux qui gouvernent les cités
à l'époque archaïque, et qui
conservent le droit d'accéder aux plus hautes magistratures à
l'époque classique.
Evergésie
L'évergète est un riche étranger qui, en diverses
circonstances témoigne d'une bienveillance particulière à
l'égard d'une cité en échange
du titre de "bienfaiteur" à l'égard de cette cité.
A l'époque classique il peut s'agir du
souverain d'un pays barbare qui envoie une cargaison
de blé au moment d'une famine...
A l'époque hellénistique la
pratique est très répandue et ce titre d'évergète
est souvent décerné par les cités grecques aux rois dont
elles subissent la domination, lorsque ceux-ci leur font un don en nature, ou
les exempte de taxes...
Exégète
Personnes qui détenaient un savoir technique concernant la connaissance
des recueils sacrés sur lequel ils s'appuyaient pour interpréter
les oracles et les phénomènes extraordinaires.
A Athènes, il y a 2 exégètes,
l'un choisi par le peuple, l'autre désigné par la Pythie
de Delphes, mais tous 2 appartiennent aux eupatrides.
Ils sont chargés de faire respecter le droit sacré concernant
les purifications et les rituels ancestraux.
Exil
Mesure punitive faisant suite à un délit criminel. A Athènes,
l'exil était obligatoire pour un homicide involontaire et parfois
pour trahison, mais pas pour les autres délits. Par contre, l'exil volontaire
était autorisé pour échapper à la peine de mort.
Selon les textes, l'exil entraîne la perte des biens, du droit
d'être inhumé en Attique et la destruction
de sa maison, mais dans les faits ces mesures ne sont pas souvent appliquées.
Souvent les exilés vivaient librement à l'étranger avec
leurs biens, la seule obligation pour eux étant de ne pas participer
aux grandes fêtes et jeux
afin de ne pas les souiller.
Il est à distinguer de l'ostracisme qui
n'est pas une mesure punitive mais une simple démarche politique provisoire.
Exomis
Tunique qui laissait une épaule découverte et qui était
portée en Grèce par les esclaves et
les pauvres.
Expédition de Sicile
Dès le VIIIe siècle, la Sicile est devenue l'un des hauts lieux
de la civilisation grecque. Aux Vème et IVème siècles,
comme presque partout en Grande-Grèce
et ailleurs, des régimes tyranniques très
prospères se sont installés dans ses cités qui devinrent
de brillants foyers culturels. Après Gela
ce fut au tour de Syracuse d'imposer
son hégémonie sur l'île, ses tyrans prenant tour à tour la tête de la
longue lutte qui les oppose alors aux Grecs et aux Carthaginois.
C'est ainsi que l'expédition athénienne d'Alcibiade
(415-413 ), visant à prendre le contrôle de Syracuse, échoue,
repoussée par les Syracusains soucieux de maintenir leur hégémonie
sur l'île.
Exporter
(sortir du port), vendre des marchandises à un autre pays.
Exposition des enfants
Possibilité pour une famille d'abandonner un nouveau-né si elle
le souhaite.Même si elle n'a pas été autant pratiquée
qu'on l'a prétendu, l'exposition des enfants était en Grèce,
une coutume autorisée par la loi. On trouve des restrictions à
Thèbes, où, à la basse époque,
l'enfant est porté aux magistrats, qui
le confient à une famille qui acceptera de l'élever pour en faire
un esclave, ou à Ephèse
où elle n'est autorisée que dans les cas d'indigence dûment
établis. C'est le cinquième jour après sa naissance que
l'enfant est exposé, en général devant un temple,
et le matin afin qu'il ait le plus de chances d'être recueilli. L'enfant
ainsi recueilli pouvait être, soit réduit en esclavage, soit adopté.
Ex-voto
Offrande faite à un dieu en remerciement
: statues, statuettes, vaisselle...