LEXIQUE
|
|
LEXIQUE
|
Kalos Kagathos ("Beau et bon")
Ou l'homme accompli dans l'idéal grec de la "paideia",
alliant beauté du corps et excellence morale. Hérodote
dans ses histoires, est le premier à utiliser ce terme.
Kapèlos
Petit commerçant, à distinguer du grossiste, l'emporos.
En Grèce antique, le petit commerce est mal considéré,
le mot étant synonyme de "filouterie". Les Kapèlos
tiennent leur commerce sur l'agora, et les opérations
sont soumises au contrôle de l'agoranome.
Katharsis
Purification. Apollon est
le dieu purificateur
Klèros
Lot de terre attribué au colon lors de la fondation d'une colonie.
Les colons se partagent les terres cultivables, s'administrent eux-mêmes,
mais restent citoyens d'Athènes,
chargés de la défense de l'empire. Exempts de certains impôts
et protégés par les lois athéniennes ils bénéficient
d'avantages qui les rendent odieux aux populations autochtones.
Bien qu'elles diffèrent des colonies dans leur principe, les Clérouques
reçoivent également un lot de terre à exploiter
Knossos
Voir Cnossos.
Koinè
Langue dérivée du grec attique qui
s'est peu à peu développée dans tout le monde hellénistique.
La Koinè reste à peu près stable pendant 7 siècles
ce qui ne signifie pas la disparition des autres dialectes
mais simplement que les conquêtes d'Alexandre,
puis l'extension de l'empire romain ont rendu nécessaire la diffusion
d'une langue commune parlée dans tout l'empire.
Korè
La Korè est l'équivalent féminin du kouros,
mais reste toujours habillée d'un drapé. Elle apparaît
au début de la sculpture monumentale grecque du VIIème siècle
et restera l'oeuvre de prédilection des sculpteurs jusqu'en 425 environ,
tout en ayant entre-temps subi de nombreuses améliorations, notamment
dans la qualité du rendu du drapé ou l'expression du visage.
Kouros
Statue de jeune homme ayant fait son apparition à l'époque
archaïque. Complètement nu, il est debout, jambe gauche
légèrement avancée, suggérant ainsi qu'il s'agit
d'un être vivant, capable de bouger, et parce que légèrement
écartés, les pieds constituaient un point d'appui plus stable.
Les bras sont d'abord plaqués au corps de crainte qu'ils ne se cassent,
mais ils finiront par se dégager.
Dès la fin du VIIème siècle, certaines de ces statues
peuvent atteindre plusieurs mètres.