LEXIQUE
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Génos
Clan familial composé des descendants du même ancêtre, qui
pour certains pouvaient être un héros
lui-même descendant d'un dieu. Les genê étaient probablement
toutes aristocratiques. Parmi elles, les Philaides (le clan de Miltiade
et de Cimon) et les Alcméonides.
Le genos allait en corps constitué aux cérémonies
d'adoration de l'ancêtre, élisait des fonctionnaires, passait des
décrets, enrôlait de nouveaux membres, fils légitimes (ou
adoptés) de membres vivants. A partir des réformes de Clisthène
, le Genos disparaît au profit des dèmes,
trittyes et tribus.
Géographie
Pour Homère et Hésiode,
le monde était une masse de terre au centre de laquelle se trouvait le
bassin méditérranéen et autour duquel circulait le fleuve
océan. Les premières cartes du monde
dessinées par Anaximandre
et Hécatée
au VIème S. expriment cette conception. Les grecs connaissaient 3 continents
: l'Europe, l'Asie et l'Afrique (la Libye)
mais aucun complètement.
A l'époque hellénistique
le genre se développe considérablement et l'on voit apparaître
à côté du simple périple,
la périégèse,
les géographies générales (descriptions de la terre)
d'Eudoxe de Cnide, Strabon,
Dicéarque ou Posidonios.
Ce ne sera cependant qu'avec Strabon à la fin du premier siècle
apr. J.C. que ces descriptions atteindront une plus grande précision,
rendue possible grâce aux travaux d'Aristote
qui apporte la preuve que la terre est sphérique et introduit la notion
de "zones".
Géomore
Classe de la société archaïque
dont les membres appartiennent aux eupatrides
mais cultivent eux-même leurs terres. Soumis aux eupatrides, plus riches,
ils perdirent peu à peu leur importance.
Gérousia
Conseil d'anciens (gérontes) qu'on trouve dès l'époque
homérique en tant que conseil du
roi. Ce nom fut conservé dans les États oligarchiques,
où les anciens des grandes familles constituaient des conseils restreints
comme en Crète ou à Sparte,
tandis que, dans les États démocratiques,
ces conseils furent ouverts à tous les citoyens et, devenus plus importants
en nombre, furent appelés boulè.
En ce qui concerne plus particulièrement la gérousia spartiate,
son établissement est attribué à Lycurgue,
mais sans doute est-il plus ancien.
Gnomon
Petit instrument doté d'une aiguille verticale fixée sur une plaque
horizontale, elle-même divisée en 12 parties par des traits. Selon
la position du soleil, l'ombre projetée par l'aiguille donne une heure
approximative. Cet instrument ne doit pas être confondu avec le cadran
solaire, qui lui, était placé sur les monuments et supposé
parallèle à l'axe du monde (Encore fallait-il que cet axe puisse
être déterminé, ce qui n'était pas le cas). Le Gnomon
serrvit très couramment jusqu'à l'époque alexandrine
et son invention fut attribuée à Anaximandre,
bien que Pline l'Ancien l'attribue à Anaximène,
et qu'Hérodote assure
que son invention était due aux Babyloniens.
Grammaire
Les anciennes civilisations n'ont pas toutes développé une pensée grammaticale.
Parmi les peuples antiques, seuls les Indiens et les Grecs semblent avoir eu
une telle démarche et si c'est aux Indiens que l'on doit la première
grammaire sanskrite, c'est aux Grecs que l'on doit le nom même de «grammaire»
– le terme grammatikê tekhnê apparaissant chez
Platon.
Particularités de la grammaire grecque :
syntaxe (du
grec sun, «avec, ensemble», et taxis, «arrangement») : très souple par le jeu
des déclinaisons (noms, pronoms et adjectifs portent la marque de leur fonction).
Chaque mot peut occuper diverses places dans la phrase sans que le sens ne soit
modifié.
nom & adjectifs
: comportent 3 genres (masculin, féminin, neutre) et 5 cas (nominatif, vocatif,
génitif, accusatif et datif)
particules
: elles lient les mots entre eux, mais à l'origine elles étaient employées comme
signes de ponctuation ou de mise en relief. Elles ont joué un rôle considérable
pour la concision de la phrase grecque, telle qu'elle apparaît par exemple dans
les dialogues platoniciens.
modes : le
verbe grec a 6 modes : indicatif, subjonctif, optatif, impératif, participe
et infinitif, les 2 derniers pouvant être substantivés.
voix : A côté
des voix active et passive, le grec a une troisième voix, dite "moyenne" qui
indique que le sujet est directement impliqué dans l'action qu'il accomplit.
En français, cela correspond à la forme pronominale (Pierre se lave, où Pierre
est à la fois sujet, objet et agent), ou à la forme intransitive ( la pierre
bouge, où le sujet n'est pas agent).
Grammatiste
Enseigne la lecture et l'écriture aux enfants.
Grec (langue)
Le grec est une langue indo-européenne.
Il appartient donc à la famille qui regroupe la plupart des langues européennes
(notamment le latin et toutes les langues romanes dérivées, comme
le français), ainsi que quelques langues d'Asie (comme le sanskrit, le
hittite, l'iranien ou encore l'arménien).
Les premiers documents écrits en grec qui nous soient parvenus datent
de plus de trois mille ans. Depuis lors, la langue grecque n'a jamais cessé
d'être parlée ni d'évoluer. Aux temps anciens, elle se divisait
en plusieurs dialectes, et il a fallu attendre
l'époque hellénistique pour
assister à la formation d'une langue commune à tout le monde grec,
la "koinè" sous l'influence
de l'empire d'Alexandre le Grand
qu'il a fallu unifier sur le plan linguistique.
Grèce continentale
Regroupe les régions de Thessalie, Acarnanie,
Etolie, Doride, Phocide,
Béotie et Attique.
Grèce péninsulaire (Péloponnèse)
Presqu'île reliée à la grèce continentale par l'isthme
de Corinthe. Rassemble l'Arcadie,
l'Achaïe, l'Elide,
la Méssénie, la Laconie,
et l'Argolide.
Grèce insulaire
Les 2 mers qui entourent la Grèce (Ionienne
à l'ouest et Egée à l'est) sont
peuplées d'îles et d'îlots. Certain(e)s sont tellement près
du continent qu'elles en sont comme un prolongement (Corcyre,
Leucade, Ithaque, Salamine,
Egine), les autres étant la Crète
(la plus grande des îles grecques)
Grèce coloniale
Les colonies grecques s'étendaient sur 3 continents :
En Asie avec Ephèse, Milet....
au nord du Pont-Euxin avec Chersonèse,
Byzance sur le Bosphore...
les colonies de Grande Grèce (Tarente,
Crotone...) Cumes
sur la mer Tyrrhénienne, et Syracuse,
Agrigente en Sicile. Enfin, les
colonies de l'ouest avec Massalia.
Guerres médiques
Ce sont les deux guerres qui opposèrent Grecs et Perses
au début du Vème siècle. Leur récit fut transmis
par Hérodote. A l'origine
de ces guerres, la conquête de l'Asie
Mineure, en particulier, l'Ionie,
par le roi des Perses, Cyrus II
Le Grand. Cette région, qui avait connu une brillante civilisation,
une économie prospère et une vie culturelle et scientifique très
avancées n'était plus libre et Milos,
Ephèse, Abydos...
devaient verser à Darius
un très lourd tribut.
Première
guerre médique
En 499, ces cités d'Asie Mineure se révoltent
et reçoivent l'appui des Athéniens.
Le roi perse de l'époque, Darius
1er, écrase la rebellion en 494, en détruisant Milet
et en déportant sa population en esclavage.
Darius, s'étant aperçu qu'il lui serait nécessaire
de soumettre les deux côtes pour se rendre maître de l'Asie Mineure,
décide d'envahir la Grèce. Dans un premier temps, il donne la
préférence à la voie terrestres et franchit l'Hellespont.
Thrace et Macédonie
résistent et incendient sa flotte, le contraignant à stopper.
Miltiade, tyran
de Chersonèse et chef
des armées se replie et trouve refuge à Athènes
où il devient stratège. 2 ans plus
tard, Darius lance une seconde offensive avec cette fois pour objectif
la destruction d'Athènes.
Dans l'intervalle, les Athéniens avaient construit une importante flotte
de navires de guerre. En 490, les Perses tentent d'envahir Athènes par
la voie maritime, mais leurs bateaux sont coulés en grande partie à
cause d'une tempête.
Leurs troupes terrestres sont elles, arrêtées dans le détroit
de Marathon par les 10 000 hoplites
grecs commandés par Miltiade.
La tactique de ce général est risquée mais brillante :
il affaiblit le centre de ses lignes de défense pour renforcer ses ailes.
Les Perses débarquent et foncent "au milieu du tas". Les ailes
de l'armée grecque se replient alors pour encercler les assaillants.
6000 Perses meurent dans l'opération et cette bataille marque la fin
de la Première Guerre Médique.
Seconde guerre
médique
En 483, Xerxès, le
nouveau roi perse souhaite venger la défaite de son père et est
à l'origine de la Deuxième Guerre Médique. Une nouvelle
fois, les grecs tentent de s'unir et invitent les cités ennemies à
se réconcilier pour repousser l'envahisseur. Dans le Péloponnèse,
tous les alliés de Sparte font cause commune
tandis que la Grèce du nord et du centre, s'avoue prête à
accepter la domination perse. Sparte prend le commandement de la coalition mais
les Péloponnésiens n'envoient que des effectifs réduits
en Attique, préférant une ligne de
défense au niveau de l'isthme de Corinthe.
Aux Thermopyles, malgré le comportement
héroïque de Léonidas
qui se sacrifie dans le défilé afin de permettre l'évacuation
des troupes grecques, la Phocide est saccagée,
Athènes est mise à sac, les populations s'enfuient dans le Péloponnèse.
Les athéniens, dont tous les hommes valides s'étaient embarqués
dans la flotte commandée par Thémistocle,
attirent les Perses dans le détroit et les écrasent à Salamine
en 480, coulant 200 navires.
Si Athènes a gagné la bataille maritine, tout n'est pas gagné
pour autant car les occupants sont toujours en Grèce centrale. En 479,
sous le commandement de Pausanias,
roi Sparte, 40 000 hoplites dont 10 000 spartiates combattent à Platées
où ils écrasent enfin l'armée perse assistés par
d'autres troupes navales qui au large des côtes d'Asie
Mineure, à Cap Mycale, éloignent définitivement les
nouveaux arrivants Perses.
Guerre du Péloponnèse
Considérée par Thucydide
comme la plus grande crise de la Grèce, la guerre du Péloponnèse
a duré un quart de siècle (de 431 à 404) et opposé
Athènes et ses alliés à Sparte.
En 446, l'accord conclu entre puissances rivales repose sur un partage du monde
grec : Sparte conserve le Péloponnèse,
Corinthe, les mers et le commerce occidental, tandis
qu'Athènes garde la mer Egée et le commerce
du nord. Toutefois, Sparte et ses alliées (notamment Thèbes
et Corinthe) redoutaient la montée de l'impérialisme athénien
et supportaient mal les visées d'Athènes sur la Grande-Grèce.
On distingue deux grandes périodes à cette guerre :
La première
allant de 431 à la paix de Nicias
en 421
La seconde de 415
(expédition de Sicile), à
la défaite de la flotte athénienne à Aegos
Potamos en 405/4
Périclès, dont
l'intransigeance à l'encontre de Sparte avait contribué au déclenchement
de la guerre, avait envisagé, dans la perspective d'une guerre qui devait
être courte, une stratégie qui s'avéra être de peu
d'efficacité.
Toute la population de l'Attique avait été
invitée à se replier à l'intérieur de l'ensemble
fortifié que constituaient Athènes, les Longs
Murs et le Pirée, abandonnant de ce fait
le reste du territoire aux pillages et aux rapines des Lacédémoniens.
Or, ce qui aurait pu être efficace si l'ennemi avait renoncé après
une première campagne, fut au contraire à l'origine de bien des
malheurs, l'entassement de la population à l'intérieur des murs
aggravant les conséquences de l'épidémie de "peste"
qui se répandit dans les rangs athéniens au cours de la seconde
année de la guerre.
Les Spartiates et leurs alliés continuèrent à ravager le
territoire de l'Attique, presque sous les yeux des
paysans athéniens dont le mécontentement ne cessa alors de croître.
Périclès faillit faire les frais de ce mécontentement,
mais fut pourtant réélu stratège.
Cela ne lui servit pas à grand-chose cependant puisqu'il mourut la même
année, l'une des dernières victimes de l'épidémie
en 429.
Guerre du Péloponnèse (suites)
A l'issue de la guerre le fonctionnement de la démocratie
est sérieusement altéré et en 411, les oligarques
parviennent même à renverser le régime, même si ce
n'est que pour une courte durée. Quant aux "Trente"
tyrans imposés par Sparte,
ils ne réussissent pas davantage à se maintenir au pouvoir. Les
Athéniens tiennent à leur démocratie
et la restaurant en 403.
En 377, ils reconstruisent une seconde
confédération maritime qui leur redonne pour un temps la maîtrise
des mers, mais elle sera d'abord affaiblie par la révolte
des alliés avant d'être disloquée par Philippe,
roi de Macédoine qui a des visées
sur la Grèce entière.
Guerre des alliés
(ou guerre sociale)
Guerre qui opposa Athènes à Chios,
Cos, Rhodes et Byzance
de 357 à 355. Ces cités s'étaient toutes révoltées
contre la seconde confédération
athénienne.
Guerre Lamiaque
(323 - 322)
A la mort d'Alexandre le Grand,
les macédoniens cherchent
à dominer les cités grecques qui se révoltent. Athènes,
associée aux cités de la Grèce du Nord et sous la direction
de Démosthène
assiège Antipater
mais finira par se faire tuer. La guerre s'acheve donc sur une victoire macédonienne
et met fin à la puissance maritime athénienne.
Antipater limite les citoyens votant à
ceux qui avaient plus de 2000 drachmes et impose
une occupation militaire à la cité. qui ne se relèvera
jamais. L'hégémonie romaine
se substituera à la Macédonienne en 168.
Guerres sacrées
Guerres qui opposèrent plusieurs cités
grecques pour le contrôle du sanctuaire
d'Apollon à Delphes.
La première, en 604 contraignit à chasser des pillards qui rançonnaient
les pèlerins de Delphes. La seconde en 448, opposa Athènes
à Sparte afin de rétablir sur le sanctuaire
de Delphes la domination de leurs alliés phocidiens,
quant à la troisième guerre sacrée, de 356 à 346,
elle fut cette fois dirigée contre les Phocidiens qui avaient pillé
des propriétés sacrées d'Apollon.
En 353, Philippe de Macédoine,
cherche à intervenir dans les affaires de la Grèce et conduit
son armée aux Thermopyles, mais les Athéniens
et Péloponnésiens ont envoyé
des troupes et Philippe n'insiste pas.
Gymnase
A l'origine, le gymnase est un terrain en plein air, avec un sol plan
pour les courses, des pelouses et une rivière pour prendre un bain
après les exercices physiques. Peu à peu, il devint un édifice
architectural complexe composé de trois parties : la palestre,
le gymnase découvert, le stade.
C'est aussi un haut lieu de l'éducation grecque, inséparable de
la formation civique, la paideia. Outre les exercices
physiques, il offre également à partir de la fin de la période
classique, la possibilité d'éduquer les esprits.
A l'époque hellénistique, le
gymnase devient une véritable institution et on y a ajouté
quelques perfectionnements comme des fossés à franchir, des pas
de tir, des promenades, de nouvelles salles pour les soins du corps, jouer au
ballon, se baigner, salles de conférence... Institution publique par
excellence tous les frais sont pris en charge par la cité, et le gymnasiarque
est un fonctionnaire élu pour un an (suffisamment riche pour prendre
en charge les frais liturgiques d'entretien et
de fonctionnement).
Gymnastique
Contrairement à l'instruction générale qui n'était
pas obligatoire pour les enfants grecs, la gymnastique était indispensable
dans l'éducation de chaque
citoyen, le développement du
corps étant très important, surtout à Sparte,
mais également dans toute la grèce.
Gymnasiarque
Fonctionnaire en charge du gymnase, le gymnasiarque
est chargé de fournir l'huile, entretenir les locaux et veiller à
la bonne marche du gymnase. Il est également
chargé de l'organisation des concours et de
la célébration des cultes du gymnase. Cette fonction, de par son
coût s'apparente à une liturgie.
Gymnopédies
Fêtes annuelles spartiates
"des jeunes gens nus" instituée en 669. Elles avaient lieu
en juillet et duraient plusieurs jours. On chantait des hymnes
en l'honneur des dieux, on dansait
et chantait tout en présentant des démonstrations de gymnastique.
Gynécée
Appartement des femmes dans les maisons
grecques.
gynécologie
C'est leur intérêt pour la conception et la gestation qui a d'abord conduit
les anciens à se pencher sur les troubles des règles et les affections des organes
génitaux féminins, car la femme est d'abord destinée
à assurer la reproduction de l'espèce. Pour eux, la formation de l'enfant résulte
de la rencontre du sperme masculin et du sperme féminin dans la matrice où se
forme et grossit l'embryon.
Les règles sont presque partout considérées comme impures, leur apparition étant
le plus souvent cause de mise en quarantaine pour la femme. D'ailleurs, dès
qu'il s'agit de femmes, l'irrationnel n'est pas très loin et Hippocrate
dira : "les femmes chez qui l'évacuation dure plus de 4 jours et est très
abondante, deviennent maigres et débiles ; A l'inverse, celles chez qui l'évacuation
dure moins et est peu abondante, ont un bon teint et un aspect masculin mais
elles ne conçoivent guère". Plus irrationnelles encore, les divagations
à propos de la matrice qui provoque douleurs, suffocations, maux de tête et
crises d'hystérie. En effet, "l'utérus ne reste pas en place, et il n'est
pas rare de le retrouver dans la tête !" Il faut alors laver avec beaucoup
d'eau chaude et en cas d'échec, tenter une infusion de myrte ou de laurier sur
la tête ou des fumigations aromatiques dans le vagin, fétides sous les narines.
Toutefois, malgré ses "erreurs", Hippocrate fera faire
un grand pas à la gynécologie en lui imposant les mêmes
principes qu'à la médecine générale, basés sur l'observation et l'expérience.
Les traitements sont les mêmes que pour d'autres affections : régimes, diètes,
purgatifs, vomitifs, ventouse, bains… Quant aux traitement locaux, ils font
appel aux pessaires (sorte de tampon vaginal imprégné de substances variées),
injections intra-vaginales, qui, lorsque jugées insuffisantes étaient additionnées
d'injections intra-utérines après dilatation du col à l'aide de bâtonnets, ou
fumigations (par beau temps, sans vent on fait asseoir la femme sur le bout
d'un roseau).
Gynéconome
Magistrat chargé de surveiller les moeurs,
plus particulièrement celles des femmes.