PERSONNAGES |
|
XANTHIPPE
Epouse de Socrate souvent décrite
comme une femme acariâtre.
XANTHIPPE
(VIème - Vème siècle)
Stratège, père de Périclès
et l'un des chefs du parti démocratique.
Il fut ostracisé en 484, mais rappelé lors de l'invasion de
Xerxès, il lutta avec succès contre les Perses
en étant vainqueur à Mycale
(479)
XENOPHON
(428-355)
Riche athénien, qui vers 404, rencontre Socrate
et le suit pendant trois ans. En 401, il répondit à l'appel d'un ami qui vivait
auprès de Cyrus le Jeune.
Celui-ci préparait une campagne dans le but de détrôner son frère Artaxerxès
II. Près de Babylone,
les mercenaires grecs, appelés " les Dix Mille ", firent merveille mais
Cyrus fut tué. Commença alors une longue et pénible retraite dont Xénophon
ne tarda pas à prendre le commandement. Rentré à Athènes,
la mort de Socrate, proche, lui est odieuse et porte à son comble la
haine du jeune aristocrate pour la démocratie.
Il s'éloigne définitivement d'Athènes pour Sparte,
et en 396, à Coronée, il combat contre
sa patrie, aux côtés du roi Agésilas.
Xénophon vécut vingt ans à Sparte, en propriétaire terrien, avec sa femme
Philésia et ses deux fils. C'est alors qu'il écrivit les sept livres
de l'Anabase, chronique de
l'expédition des Dix Mille.
L'Économique est un manuel
de gestion pour propriétaires terriens, le Commandant de cavalerie est
né de l'expérience militaire de son auteur, les Revenus
consignent des observations à l'usage d'un "ministre des Finances" de l'époque.
Dans la Cynégétique et l'Équitation apparaît l'aristocrate, l'homme
passionné de cheval et de chasse. Xénophon s'est fait historien dans
les Helléniques et biographe
dans Agésilas; sa prose élégante, son style vivant l'ont fait surnommer
l'"abeille attique", même si sa langue a été altérée par ses séjours
à l'étranger. Hiéron est une réflexion sur la tyrannie et la
Cyropédie, une vie romancée de Cyrus
l'Ancien, ouvrage politique et philosophique. Le Banquet, en
revanche, présente un Socrate humilié, aimant le vin et la bonne chère.
Ses Mémorables ne sont
qu'un recueil de propos du maître, et son Apologie de Socrate n'a rien
de comparable à celle de Platon. Xénophon
est un exemple typique de ces Grecs du IVe siècle av. J.-C. qui ont ouvert la
voie à Alexandre le Grand.